Josette Roucaute : mémoire et engagement.

A l’issue d’une cérémonie de nomination le 25 avril 2015, l’école du village prend le nom de Josette Roucaute, déportée à Ravensbrück durant la Seconde Guerre mondiale. Elle déclare : « Je suis ni fière, ni honorée qu’une école porte mon nom mais plutôt satisfaite que les générations futures n’oublient pas, en voyant cette plaque, ce qu’il s’est passé. Pour cela, je remercie vivement, le maire et son conseil municipal à l’initiative de cette proposition ».

Roucaute est un nom qui, en Cévennes, renvoie à la Résistance puis aux luttes politiques et sociales tant cette famille s’est engagée dans de justes et durs combats en des heures douloureuses où la tendance était plutôt au repli sur soi voire, comme entre 1940 et 1944, à la collaboration avec l’ennemi.

 

Un engagement précoce pour la justice sociale et la liberté.

La mère de Josette eut trois enfants hors mariage. Habitant Paris, elle ne les abandonna pas mais ne les éleva pas non plus, les confiant aux soins de sa mère, Marie Bousquet, veuve, qui habitait Alès. Quand elle se maria avec un dénommé Laurenson, celui-ci adopta les enfants de son épouse et leur donna son nom. Josette était alors élève à l’école primaire. Son père adoptif prodigua à ses enfants davantage d’affection que leur mère, Josette considérant celle-ci comme « peu maternelle ».

Josette, née en 1923, milite très tôt à l’UJFF[1], une organisation progressiste[2]. Un grand-père mineur de fond, une grand-mère trieuse de charbon. Josette Laurenson travaille d’abord à Alès comme culottière-giletière dans un petit atelier de l’avenue Carnot.

Après la défaite de 1940 et la mise en place du régime de Vichy, la France est ultra maréchaliste et la résistance au régime collaborationniste n’est pas une évidence. Pour Josette, entrée très tôt en résistance à l’âge de 16 ans, son rôle consistait principalement à chercher des caches pour les fugitifs mais aussi à participer à la diffusion de la propagande anti-pétainiste. C’est d’ailleurs en essayant de faire acheminer un tract intitulé « Pétain la guillotine » que la jeune Josette sera arrêtée par les gendarmes français, le 2 mai 1942. Habituellement, elle effectuait la distribution des tracts à bicyclette, ce jour-là, elle avait remis un paquet destiné aux résistants nîmois dans le car assurant la liaison Alès-Nîmes. Malheureusement, lors d’un contrôle impromptu de la gendarmerie, le paquet subversif fut découvert et le chauffeur, après un interrogatoire un peu sévère, finit par donner les coordonnées de la jeune Josette Laurenson.

 

L’univers carcéral et le zèle d’une geôlière collabo.

Au poste de police d’Alès, le commissaire la fit mettre à genoux sur une règle triangulaire en fer pendant trois jours puis, devant la persistance de son silence, il la fit porter et jeter en prison au fort Vauban. Il faut rappeler qu’à cette époque, la France du sud n’était pas encore occupée par les Allemands. Après les cellules nîmoises du fort Vauban, pendant une quinzaine de jours, elle est enfermée six mois à la prison des Présentines[3] à Marseille : c’est là qu’elle apprend, en juillet 1942, à 19 ans, sa condamnation à 10 ans de travaux forcés. En février 1943, elle est transférée à la prison des Baumettes de Marseille. Dans cette grande prison, elle fit connaissance de Mlle Bernard Lesaint, la sinistre sous-directrice qui faisait preuve de sadisme envers les femmes emprisonnées. Par l’intermédiaire de surveillantes compatissantes, les prisonnières réussirent à informer les résistants du comportement odieux de la geôlière en chef. Celle-ci reçut rapidement un colis avec un petit cercueil et s’empressa de demander sa mutation à la centrale de Rennes.

Acharnement du mauvais sort, Josette fut transférée à la centrale de Rennes un an plus tard, en février 1944. En Bretagne, l’attitude de Melle Bernard Lesaint, devenue directrice, n’avait pas changé. A la mi-mai 1944, les 850 détenues de Rennes furent embarquées, en trois convois, vers le fort de Romainville en région parisienne[4]. A cette occasion, Mlle Bernard Lesaint montra l’étendue de sa perversité : alors qu’il n’était pas question de convoyer les sept femmes de la zone « nourrice », elle se débrouilla, pendant la nuit, pour leur enlever les bébés[5] et au petit matin les sept mamans furent chargées dans un wagon avec les autres femmes.

Après une vingtaine de jours passés à Romainville, le train amena Josette et ses camarades au camp de Neue Bremm à Sarrebruck[6] un camp de torture géré par la Gestapo. Elles stationnèrent environ trois semaines dans cette ville frontalière, le temps de voir le traitement inhumain infligé aux détenus dans ce camp disciplinaire. Josette garde toujours en mémoire l’image de ces hommes exténués qui tournait avec un boulet à la cheville, autour d’un bassin contenant une eau jaunâtre. Assoiffés par leur bourreau, ils finissaient par absorber ce liquide infâme qui les achevait en quelques jours.

Enfin, l’horreur n’ayant pas de limite, elles arrivèrent, en juillet 1944, au camp de concentration de Ravensbrück au nord de Berlin en direction de la mer Baltique.

Presque au même moment son futur mari, René Roucaute, était arrêté à Lyon par les sbires de Klaus Barbie. Il sera interné et torturé (ongles arrachés, jambes brisées, etc.) à la sinistre prison de Montluc (dans le Rhône, 69) dans laquelle Jean Moulin fut martyrisé en 1943. René survécut grâce à la libération rapide de Lyon et la fuite des tortionnaires.

 

Le camp de concentration de Ravensbrück.

Situé dans le Brandebourg, ce camp de la mort plus ou moins lente est une exception dans l’archipel concentrationnaire nazi, puisqu’il s’agit d’un camp réservé aux femmes. Environ 132 000 femmes de 23 nationalités sont passées par Ravensbrück et plus de 92 000 y sont mortes. Dans ce camp, les femmes faisaient preuve de solidarité pour essayer de survivre. C’est là que Josette connut de fortes personnalités : Marie-Claude Vaillant-Couturier[7] qui témoignera au procès de Nuremberg ; Geneviève Antonioz de Gaulle, la nièce du Général qui dirigera ATD Quart Monde, Lise London la femme d’Artur, etc. A Ravensbrück, les femmes sont confrontées à la mort par épuisement ou maladie. Des SS[8] plus expéditifs utilisèrent toutes les techniques d’extermination : fusillades, pendaisons, empoisonnement par piqures, gazages… En outre, de criminelles expériences furent pratiquées sur les femmes et les enfants par des émules de Joseph Mengele[9]. Toute survie des nourrissons au camp fut presque impossible[10], un docteur nazi ayant eu l’idée d’étrangler ou de noyer les bébés juste après leur naissance, et cela sous les yeux de leur mère. Dans l’univers concentrationnaire, un homme ou une femme abattus, c’est un numéro tatoué qui s’efface. Josette portait le matricule 42191 associé au triangle rouge des « politiques » et un F central pour sa nationalité. Régulièrement, les patrons venaient au marché aux esclaves pour acheter des « stucs » (des morceaux) aux SS puisque c’était ainsi que l’on appelait cette marchandise humaine apte à travailler. Les femmes jugées inaptes étaient rapidement éliminées. Une chambre à gaz fut construite à Ravensbrück, en fin 1944, pour accélérer les tueries. Pendant ce temps, les entreprises comme Siemens, qui s’est carrément installée dans le camp, continuaient d’exploiter les femmes esclaves. Par chance, Josette fut rapidement transférée au nord de Leipzig dans une usine d’obus et même si l’usine fut la cible de l’aviation alliée, son sort y fut moins cruel que dans d’autres commandos. Elle est alors affectée au Kommando Schonefeld du camp de Buchenwald à l’ouest de Leipzig au nord de Weimar et Erfurt.

En avril 1945, en raison de l’avancée des alliés, les SS vidèrent les camps des plus valides et massacrèrent la plupart des autres pour faire disparaître les preuves de leurs forfaits. Le 30 avril 1945[11], des soldats de l’Armée Rouge entrent à Ravensbrück, ils découvrent des milliers de cadavres non enterrés et des centaines de rescapés, malades, sous alimentés et déguenillés. Les alliés durent creuser, en toute hâte, une immense fosse commune pour y enfouir des milliers de corps. La plupart des rescapés, trop faibles, ne connaitront pas la joie du retour, ils mourront dans les jours suivants leur libération.

 

La marche de la mort, la fuite et le retour en France.

A partir du 13 avril 1945, Josette et plusieurs centaines de déportées, encadrées par des SS nerveux et des molosses, se mirent à tourner en rond, au nord de Leipzig, sur les routes allemandes encombrées de civils en fuite. Au bout de trois jours de marche, sans nourriture, si ce n’est l’herbe des champs, le comité des responsables des prisonnières décida que plutôt que de mourir sur la route, il valait mieux essayer de s’enfuir par groupes de trois personnes de régions différentes, afin que les éventuelles survivantes témoignent pour leurs camarades. C’est ainsi que Josette et deux amies[12] quittèrent, à la sauvette, la colonne puis retrouvèrent, plus tard, deux autres groupes. Après quelques heures de marche et l’aide furtive de paysans apeurés, elles rencontrèrent, sur ces chemins de la débâcle allemande, un prisonnier russe qui les mena à un groupe de 25 prisonniers français, livrés à eux-mêmes, dans les bois. Leurs compatriotes masculins eurent des difficultés à comprendre d’où elles sortaient, ils n’avaient pas imaginé que les Allemands aient pu déporter des femmes. L’un des plus incrédules leur demanda même si elles n’étaient pas des prostituées ! Comme cela canonnait de tous les cotés, ces Français et Françaises, plongés dans une Allemagne dévastée, attendirent quelques jours avant de passer la Mulde[13] sur une passerelle en cordes du coté de Grimma. Récupérée par les alliés, Josette fut interviewée par des journalistes français, l’information parvint jusqu’à sa famille qui sut, bien avant son retour en France, qu’elle avait survécu. Dans cette zone libérée par les Américains, les autorités mirent environ trois semaines à rapatrier le groupe qui se retrouva correctement installé dans un wagon de marchandises. En raison de l’encombrement des lignes, il fallut près de huit jours pour arriver à Paris. Les déportées et leurs compagnons de voyage se séparèrent devant l’hôtel Lutetia[14] le 30 mai 1945. Pendant des années, ils ne cessèrent de correspondre.

 

La Libération et la volée de gifles à sa geôlière.

Josette Laurenson retrouva sa famille et René Roucaute à Paris, elle l’épousa le 23 août 1945. La famille déménagea en banlieue parisienne dans les mois qui suivirent. En 1946, enceinte de quelques mois, elle se trouvait dans le métro, en plein centre de Paris, lorsque son regard croisa celui d’une dame qui avait emprunté la même rame ; elle reconnut aussitôt la sinistre Mlle Bernard Lesaint, la geôlière de Marseille et de Rennes. Elle se précipita sur la « dame convenable » pour lui infliger une magistrale paire de gifles ; son acte violent surpris tous les autres passagers et elle dut leur expliquer comment cette femme avait fait déporter les mamans de la prison de Rennes. Un monsieur, survivant des camps, jeta sur le quai la geôlière qui, sans demander son reste, partit à toute vitesse. Plus tard, Josette assistée par son beau frère, le jeune député Roger Roucaute et d’autres rescapées, firent arrêter à sept reprises la geôlière-collabo mais sept fois elle fut libérée ; Mlle Bernard Lesaint termina sa carrière de surveillante à… l’asile de fous de Charenton[15] !

 

Les devoirs de mémoire et de vigilance.

Médaillée de Guerre et détentrice de la croix militaire, après avoir vécu à Prague, notamment, Josette revient dans le Gard, et s’installe à Saint-Hilaire de Brethmas en 1982.

Pendant de nombreuses années, Josette Roucaute a consacré son énergie et son temps à mener une action pédagogique intense à destination des scolaires, elle s’est attachée au travers de son expérience douloureuse à leur montrer que la liberté et la justice sont des biens précieux et fragiles qui méritent un engagement sans faille. A partir de cette date, Josette Roucaute va s’investir dans plusieurs associations d’anciens combattants et mémorielles (FNDIRP[16], AFMD[17], CADIR[18]).

Pendant des années, Josette a fait, avec d’autres rescapés, le pèlerinage de Ravensbrück ; elle jetait des roses dans le lac voisin, où reposent les cendres des déportés et des nombreux bébés exterminés par les SS. Régulièrement, elle a accompagné des groupes scolaires à Buchenwald. Elle a fait partie, pendant des années, du jury départemental du Concours National de la Résistance et de la Déportation. Elle fut aussi une cheville ouvrière dans l’équipe qui a réalisé, le CD-Rom « la Résistance dans le Gard ». Déterminée et très combative, elle a mené, jusqu’au bout, avec passion et rigueur, ce devoir de mémoire « garde fou » contre la barbarie. Elle le devait à toutes ses femmes et à tous ses hommes qui ont disparu dans les camps nazis, mais elle l’a fait aussi tout simplement par humanité.

Mme Roucaute a été faite chevalier de la Légion d’honneur en 1996 et titulaire des Palmes Académiques, elle s’est éteinte le 17 juillet 2022 à l’aube de son 99ème anniversaire.

 

Texte de Josette Roucaute pour les 60 ans de la libération[19].

Mme Josette Roucaute, qui déborde toujours d’énergie à 81 ans, a choisi d’évoquer, à l’occasion du 60ème anniversaire de la libération de la France, cette période sombre et le sacrifice des combattants gardois. Son itinéraire personnel la conduisit de la Résistance aux sinistres prisons vichystes puis à l’inhumain camp de concentration de Ravensbrück. C’est dire, si cette dame connaît le prix du plus inestimable des biens : la Liberté.

 

60 ans après la Libération, grande commémoration.

Pour la première fois cette année, nous verrons sur les plages normandes des Français, des Américains, des Anglais, des Canadiens, des Russes, etc. mais aussi des Allemands. C’est dire si cette commémoration du 60ème anniversaire de notre Libération sera importante.

Soixante ans, c’est loin, très loin. Pourtant, c’est encore tout près pour certains d’entre nous, surtout pour les familles qui ont perdu, durant cette période, un ou plusieurs des leurs. Et combien de souvenirs peuvent resurgir en pensant à cette longue et dure période de septembre 1939 à mai 1945 !

La paix est bien dure à regagner quand on l’a perdue. C’est dans les derniers mois que la bataille fut la plus dure, la plus cruelle. Les sabotages, les distributions de tracts, etc. étaient journaliers pour les résistants. Les maquisards harcelaient les troupes SS dans les villes, les campagnes et les montagnes de notre département. La lutte était très dure et les arrestations se multipliaient. Les SS attaquaient les maquis, ils arrivaient parfois à les repérer par des traîtres infiltrés dans leurs rangs. C’est ainsi qu’à la Parade en Lozère, le maquis fut encerclé et 60 résistants périrent en mai 1944. Dans les villes, la répression collective fut impitoyable : 15 otages pendus à Nîmes ; 8 corps à Saint-Hilaire de Brethmas dans un charnier sur les bords du Gardon ; à Alès, 26 hommes et deux femmes sont torturés au fort Vauban puis suppliciés au Puits de Célas où ils furent abattus d’une balle dans la nuque et précipités dans le puits en juin et juillet 1944. Il n’est qu’à se promener dans notre département pour trouver des plaques ou des stèles rappelant les sacrifices des Gardois résistants durant ces années. Au printemps 1943, deux de nos camarades, Jean Robert et Vincent Faita ont été guillotinés à Nîmes, alors que Jean Chauvet et Jean Vigne seront fusillés à la prison d’Eysses[20]. Pour notre département, les statistiques des victimes, dressées par l’historien Roger Bourderon, pour le Comité d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, sont effroyablement éloquentes : 518 déportations (seuls 240 sont revenus et dans quel état physique et moral ?) ; 1 005 arrêtés et internés ; 73 résistants morts au combat ou en mission ; 123 résistants civils exécutés ; 323 civils tués dans les bombardements, etc.

Je voudrais dire, de toutes mes forces, que chacun doit porter cette mémoire au plus profond de soi. Parce que si nous sommes ici aujourd’hui, vous et moi, c’est parce que ce sont ces hommes et ces femmes formidables qui ont fait don de leur personne à la France – et non un certain maréchal collaborateur d’Hitler. Aujourd’hui, quand on pense aux humiliations, aux tortures, aux assassinats, aux déportations, le cœur saigne à l’idée que ces sacrifices pourraient être oubliés. Rien n’aurait été possible sans la prise de conscience d’hommes et de femmes confrontés à la sauvagerie hitlérienne mais réunis par-delà tout ce qui pouvait les diviser, car ils avaient en commun une même conception de l’homme.

Plus que jamais, aujourd’hui, comme il y a soixante ans, nous proclamons que le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) est toujours un texte vivant. Plus que jamais, nous affirmons notre attachement aux idéaux de justice sociale auxquels adhéraient les résistants. Le 15 mars 1944, en effet, les représentants de la Résistance, des syndicats et des partis politiques, regroupés au sein du CNR, décidaient de s’unir sur un programme comportant « un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la libération du territoire, un ordre social plus juste… ». Et ce texte fondamental débutait ainsi : « Née de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n’a pas d’autre raison d’être que la lutte quotidienne sans cesse intensifiée. Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la libération. Ce n’est, en effet, qu’en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi unanimes de la Nation, que la France retrouvera son équilibre moral et social et redonnera au monde l’image de sa grandeur et la preuve de son unité ». 60 ans plus tard, force est de constater à quel point

[1] L’Union des Jeunes Filles de France.

[2] Danielle Casanova, dirigeante de l’UJFF est morte à Auschwitz.

[3] Ancienne prison pour femmes, située à l’emplacement de l’actuel Hôtel de Région, place Jules Guesde, dans le quartier de la Porte d’Aix, à Marseille.

[4] Situé aujourd’hui dans le 93, durant la Seconde Guerre mondiale, le fort de Romainville a été un camp d’internement par lequel transitèrent 7 000 personnes, majoritairement des femmes.

[5] Par miracle, les 7 mamans dont Lise London survécurent au camp de la mort et récupérèrent leur enfant à l’Assistance après mai 1945.

[6] Comme son nom l’indique, ville de la Sarre, frontalière de Sarreguemines (57).

[7] Elle a été une des premières femmes françaises députée après la 2GM, a témoigné au procès de Nuremberg et a milité, pendant des années, pour le droit des femmes.

[8] Schutzstaffel (escadron de protection entièrement dévoué à Hitler).

[9] Surnommé l’ange de la mort, médecin en chef à Auschwitz.

[10] Dix bébés, dont 3 français nés dans les derniers mois lors de la débâcle allemande, seront sauvés.

[11] Jour du suicide d’Adolf Hitler.

[12] Parmi elles, Andrée Julien, dernière résistante gardoise décédée à Nîmes en 2023 et dont un square porte le nom.

[13] Affluent de l’Elbe.

[14] Dans le VIème arrondissement de la capitale.

[15] Devenu l’hôpital Esquirol, situé sur la commune de Saint-Maurice, dans le Val-de-Marne (94).

[16] Il s’agit de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes.

[17] Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

[18] Comité des Associations de Déportés Internés et Résistants.

[19] Nous sommes, à ce moment-là, en 2004.

[20] Ancien village, devenu un quartier de Villeneuve sur Lot (47).